Archives de Tag: fifb

Quel avenir pour la FIFB ?

La plupart d’entre vous le savent probablement déjà : Sciences Po Lille a un double diplôme avec l’Angleterre depuis un peu moins de 10 ans maintenant (1ère promo diplômés en 2006) : la filière intégrée franco-britannique, ou FIFB.
Il se trouve également que depuis quelques années, l’Angleterre a un gouvernement conservateur qui s’est empressé de faire exploser les frais de scolarité des universités dès son élection. Moralité : depuis maintenant deux ans, la FIFB est devenue encore plus chère et encore moins sélective (mais suffisamment sélective tout de même, dixit l’administration). Il en coûtait auparavant £3.290/an pour faire une année au Kent, aujourd’hui il faut débourser £9.000/an.

Lire la suite

Publicité

CR du C.A. du 19 décembre 2012

Compte-rendu (non officiel) du CA du 19 décembre 2012

Présents: tous les élus étudiants sauf Inès Benedetti (Affranchis) (a donné procuration à Geoffrey Delepierre). 5 élus enseignants sur 10 présents. Absence du représentant de Lille 2.

Lire la suite

Les Frais d’Inscriptions font les gros titres (de la Voix du Nord) !

Suite au Communiqué de Presse S&A sur l’IEP, voici un article de la Voix du Nord que nous retranscrivons ci-dessous pour tous ceux qui ne dévorent pas chaque jour notre quotidien qui sent la bière (shame on you).

« Envolée des droits d’inscription de la filière franco-britannique
jeudi 05.04.2012, 05:01 – La Voix du Nord

La filière franco-britannique est une spécificité de l’école.
| SCIENCES PO LILLE |

C’est une illustration pragmatique, et un peu malheureuse, d’accords internationaux …
entre universités. Les futurs étudiants de la filière franco-britannique de Sciences Po Lille verront les frais d’inscription s’envoler à la rentrée prochaine. « Les étudiants devront payer 22 500 E pour quatre ans. Cela représente une hausse de 260 % », s’insurgent les représentants de SUD Étudiant.
La cause de cette incroyable hausse, c’est l’adoption en 2010, en Grande-Bretagne, d’une réforme des universités applicable à la rentrée 2012. Les textes stipulent que les établissements doivent, faute de moyens de l’État, s’autofinancer en partie. Ces derniers n’ont eu d’autre choix que d’augmenter leurs droits d’inscription. C’est donc le cas pour l’université du Kent, avec laquelle Sciences Po Lille a signé un accord il y a dix ans. Les étudiants français devront ainsi s’acquitter des nouveaux tarifs. « Les étudiants boursiers ne seront pas exonérés », soulignent les représentants syndicaux. Ils représenteraient 10 % des élèves de cette filière.
Un temps tiraillée, la direction de l’école lilloise a finalement choisi d’accepter l’augmentation des tarifs. « On n’aurait pas poursuivi la filière si nous n’avions pas pu conserver le niveau de qualité du recrutement. On ne voulait pas brader le diplôme », explique Pierre Mathiot, le directeur de Sciences Po Lille. Or, pour la rentrée prochaine, 300 étudiants sont inscrits au concours préalable.
« On les a clairement mis en garde sur les nouveaux tarifs. Certains pourront contracter des prêts à taux zéro qu’ils rembourseront une fois qu’ils auront un travail. » Un système déjà adopté par les étudiants en écoles de commerce mais qui ne satisfait pas les représentants syndicaux.

S. Bi »

Compte-rendu du CA du 14 décembre (non-officiel)

Ce CR est un résumé de la teneur des débats et des principaux positionnements. Toutes les interventions n’y sont pas retranscrites une à une.

Éléments les plus débattus: Report du budget / Evolution du partenariat avec le Kent / Règlements de concours d’entrée spécifique

A la fin => question diverse de Solidaires sur le partenariat avec Audencia

Tous les élus étudiants sont présents.

Lire la suite

Filière franco-britannique : notre réponse

« Solidaires et Autogestionnaires » a décidé de répondre à la pétition d’étudiants de FIFB soutenue par 4 listes au CA (RDU, Atelier9, Sciences Po Asso et Déclic!) et rejetée par l’UNEF.

Les étudiants écartés du débat: les nouvelles informations et rumeurs qui circulent depuis quelques jours montrent que les étudiants, y compris les élus, ont été écartés du débat. Si la gestion du dossier par les élus étudiants est contestable, ils ont appris certains développements nouveaux (l’ultimatum, la nécessaire décision en CA du 21/11…) en même tant que les autres étudiants. La direction a entretenu et entretient encore le flou de façon volontaire. La mise à l`écart des étudiants du débat et les conséquences gravissimes témoignent donc de la nécessité d`une démocratie réelle à l’IEP. L’autogestion a ici un sens concret!

Les frais du Kent augmenteront, quelles réactions ? Les rumeurs parlent d`un triplement des frais d`inscription (jusqu`à 12000  l`année). Ce serait catastrophique et scandaleux: la FIFB deviendrait l`une des filières les plus chères de l`enseignement supérieur public français. Ces frais, dont les boursiers ne sont pas exonérés, constituent une barrière économique sélective objectivement infranchissable par les étudiants à l`exception de quelques-uns. Accepter cette augmentation c`est non seulement une mesure antisociale (antipauvres et même anti classes moyennes) mais aussi l`anéantissement, dans l`image de l`IEP, de tout le travail des programmes de démocratisation mis en place: que vaut un IEP qui se dit démocratique et propose une filière à 12000  l`année pour les boursiers! Nous sommes des syndicalistes, nous défendons l`intérêt des étudiants et nous nous opposerons, avec la plus grande fermeté et en mettant en place tous les moyens nécessaires, à toute hausse des frais d`inscription.  Comme l`attestent les compte-rendus publiés par notre sortant, nous n`avons jamais souhaité la fin de la FIFB mais avons affirmé une position claire: NON au triplement des frais d`inscription!

Si le partenariat avec le Kent est mis en péril c`est par l`addition d`une arrogance excessive du Kent, du désengagement des Etats de l`enseignement supérieur et d`une incapacité de la direction à résoudre les problèmes.
Même si l`augmentation a été imposée par la contre-réforme Cameron, l`Université du Kent a le droit de fixer ses propres frais d`inscription et doit en assumer les responsabilités: rappelons que son administration avait soutenu la réforme Cameron. L`enseignement supérieur est, en Europe et dans le monde, dans un état catastrophique de désengagement étatique. La pitié, la compréhension et la compassion ne résoudront rien. Les luttes étudiantes, que nous avons toujours soutenues et soutiendront toujours, sont le seul moyen de changer radicalement les choses. Le lien entre luttes locales et nationales est ici concret et évident.
Nous ne pensons pas que la direction soit fondamentalement opposée à cette augmentation: ses déclarations en CA se sont bornés à demander des « conditions », à savoir la mise en place de bourses spécifiques pour les FIFB. D`où notre étonnement quand on entend que la direction serait prête à sacrifier la FIFB à cause d`élus étudiants trop revendicatifs: les élus étudiants n`ont pas ce pouvoir. Nous pensons donc que la direction maintiendra le partenariat et que le court-circuitage total des élus vise à manipuler les étudiants en accusant ceux qui se battent pour la solidarité et la justice sociale de « faussoyeur » de filières.

Rupture du partenariat et fin de la filière?: Nous ne sommes pas catastrophistes. Même en cas de rupture du partenariat, la filière ne disparaîtra pas. Des rumeurs parlent déjà de l`Ecosse où les universités, tout aussi « intéressantes », sont gratuites ou quasi-gratuites. Parler de la disparition de la filière est prématurée et, selon nous, démagogique: le catastrophisme vise ici à faire accepter aux étudiants 12.000  de frais d`inscription. Même si établir un partenariat est long et délicat, croire que le Kent est le seul partenaire possible est une erreur fondamental.

Pour toutes ces raisons, nous n’appelons pas à signer la pétition diffusée. Nous avons décidé de lancer une contre-pétition.