Compte-rendu (non officiel) du CA du 19 décembre 2012
Présents: tous les élus étudiants sauf Inès Benedetti (Affranchis) (a donné procuration à Geoffrey Delepierre). 5 élus enseignants sur 10 présents. Absence du représentant de Lille 2.
Compte-rendu (non officiel) du CA du 19 décembre 2012
Présents: tous les élus étudiants sauf Inès Benedetti (Affranchis) (a donné procuration à Geoffrey Delepierre). 5 élus enseignants sur 10 présents. Absence du représentant de Lille 2.
Publié dans Brèves
Tagué associations, budget, CA, compte-rendu, CVE, fifb, finances, frais d'inscription, kent, partenariats, vie étudiante
Suite au Communiqué de Presse S&A sur l’IEP, voici un article de la Voix du Nord que nous retranscrivons ci-dessous pour tous ceux qui ne dévorent pas chaque jour notre quotidien qui sent la bière (shame on you).
« Envolée des droits d’inscription de la filière franco-britannique
jeudi 05.04.2012, 05:01 – La Voix du Nord
La filière franco-britannique est une spécificité de l’école.
| SCIENCES PO LILLE |
C’est une illustration pragmatique, et un peu malheureuse, d’accords internationaux …
entre universités. Les futurs étudiants de la filière franco-britannique de Sciences Po Lille verront les frais d’inscription s’envoler à la rentrée prochaine. « Les étudiants devront payer 22 500 E pour quatre ans. Cela représente une hausse de 260 % », s’insurgent les représentants de SUD Étudiant.
La cause de cette incroyable hausse, c’est l’adoption en 2010, en Grande-Bretagne, d’une réforme des universités applicable à la rentrée 2012. Les textes stipulent que les établissements doivent, faute de moyens de l’État, s’autofinancer en partie. Ces derniers n’ont eu d’autre choix que d’augmenter leurs droits d’inscription. C’est donc le cas pour l’université du Kent, avec laquelle Sciences Po Lille a signé un accord il y a dix ans. Les étudiants français devront ainsi s’acquitter des nouveaux tarifs. « Les étudiants boursiers ne seront pas exonérés », soulignent les représentants syndicaux. Ils représenteraient 10 % des élèves de cette filière.
Un temps tiraillée, la direction de l’école lilloise a finalement choisi d’accepter l’augmentation des tarifs. « On n’aurait pas poursuivi la filière si nous n’avions pas pu conserver le niveau de qualité du recrutement. On ne voulait pas brader le diplôme », explique Pierre Mathiot, le directeur de Sciences Po Lille. Or, pour la rentrée prochaine, 300 étudiants sont inscrits au concours préalable.
« On les a clairement mis en garde sur les nouveaux tarifs. Certains pourront contracter des prêts à taux zéro qu’ils rembourseront une fois qu’ils auront un travail. » Un système déjà adopté par les étudiants en écoles de commerce mais qui ne satisfait pas les représentants syndicaux.
S. Bi »
C’est officiel : l’IEP va bien organiser le concours d’entrée en filière franco-britannique (FIFB) comme il l’explique sur son site. Le partenariat est maintenu… au prix de sa légitimité et même de sa pertinence.
Pour rappel, l’Université du Kent a imposé à l’IEP lillois un triplement des frais d’inscription (9000 £ à l’année soit 12.000 euros … y compris pour les étudiants boursiers). Ce triplement, qui fait suite à la contre-réforme néolibérale-conservatrice des universités anglaises, avait déjà été accepté par le CA de l’IEP du 14 décembre. La seule « garantie » exigée était un nombre de candidats « suffisants » pour « maintenir la sélectivité du concours »… et tant pis si, encore plus que d’habitude, ceux-ci sont issus des classes très favorisées. Car à 12.000 l’année (y compris pour les boursiers) c’est une filière pour les TRES riches qui vient d’être créée. Rappelons que l’IEP a, tant qu’à faire, refusé la mise en place d’un fond d’aide conséquent pour les étudiants de FIFB en difficulté (10.000 ont été budgété= moins d’un an de frais d’inscription pour un étudiant). Nous félicitons l’IEP pour son renoncement sans appel à ses missions de service public et à ses belles « valeurs » de démocratisation.
Devant le diktat imposé par le Kent qui renforce la sélection économique et sociale déjà très présente en FIFB et à l’IEP et par solidarité avec les camarades britanniques qui ont combattu la contre-réforme Cameron, la liste « Solidaires & Autogestionnaires » est la seule liste à s’être toujours prononcée publiquement pour la suspension du partenariat. Cette proposition n’avait recueilli, lors du CA, que 7 voix (Unef, S&A et représentante de l’Université Lille 2) contre 15 voix au maintien du concours (listes étudiantes « Déclic! » et « RDU » ainsi que l’équipe de direction) et 2 abstentions (liste étudiante « Atelier9 »).
Mais le combat est loin d’être terminé.
Bon courage à ceux qui passent le concours et n’oubliez pas : ne comptez pas sur l’IEP pour vous aider ! A 12.000 euros l’année, l’endettement massif et le salariat étudiant deviennent une nécessité… et l’assurance de difficultés dans la poursuite des études.
Sommaire: Eléments préliminaires / Vote des C-R des CA précédents / Etudes scolarité (Partenariat avec le Kent, Partenariat avec Lille III, Projet de Partenariat avec Audencia, Projet de Convention avec John Hopkins) / Demande de subvention pour un colloque / Affaires financières (DBM) / Fonctionnement général (Modification du règlement intérieur, « affichages sauvages) / Questions diverses (IDEFI, Subvention à une asso, Informatique, Locaux, Partenariat de recherche).
Eléments préliminaires
Sur les élus étudiants : seul Arsène Ruhlman était absent, représenté par Anne-Lise Dutoit.
Remarque de M MATHIOT : une étudiante s’est proposée pour représenter les étudiants Erasmus lors du CA (voie consultative). Il demande aux élus étudiants s’ils n’y voient pas d’inconvénient. Approbation.
M MATHIOT fait remarquer au Recteur, présent, que la dotation de l’Etat à l’IEP de Lille, reconnu aujourd’hui comme le meilleur IEP de région, est de 4610€/élève au lieu de 8000€ dans les autres IEP.
Les élus étudiants se présentent rapidement.
I/ Approbations des comptes-rendus
2 comptes-rendus soumis au vote : CA du 11 octobre et CA du 22 octobre. Tous les deux adoptés sous-réserve d’une modification du premier par M. COURTY (représenté à ce moment-là par M. FROMONT).
Nous n’avons pas voté sur ces comptes-rendus, n’étant pas présents à ces CA.
II/ Scolarité et études
1- Partenariat avec le Kent
Un représentant du Kent est venu nous présenter la situation.
[Remarque : le coût du cursus devrait passer de 8 400 livres sur 4 ans à environ 23 000 livres. Le Kent ne propose que d’ajouter 45 000 livres en plus à l’IEP chaque année, soit 10% des frais d’inscription supplémentaires (le Kent reversait jusque là 40%)]
L’enseignant du Kent a insisté sur la position très inconfortable du Département de Sciences Politiques. En effet, la dernière réforme Cameron a éliminé tout soutien aux sciences sociales humaines, qui doivent désormais se financer exclusivement auprès des étudiants. De plus, le nombre d’étudiants dans ces filières a été réduit, ce qui rend impossible toute économies d’échelles. La réforme a rencontré une vive hostilité des étudiants et des enseignants.
S’est alors posé la question de l’augmentation des droits d’inscription. D’abord, l’idée était de les augmenter à 7000 / 7500 livres mais le budget a été encore réduit par l’Etat qui ne finance finalement plus les infrastructures. Il est actuellement de 8 900 livres et cela ne représente aucune ressource supplémentaire pour le Kent. En raison de ces nouvelles contraintes budgétaires, la proposition du Kent d’aider les boursiers n’est plus à l’ordre du jour.
Le département a une autonomie budgétaire au sein de l’Université mais n’a pas davantage de fonds, ce qui réduit ses marges de manœuvre.
Pour M. MATHIOT, les 45 000 livres en plus chaque année sont clairement insuffisants et ne devraient correspondre qu’à une année de cursus (ils devraient donc être multipliés par 4 à terme). Il existe la solution du système des « loans » qui sont des prêts gratuits aux étudiants, qu’ils doivent ensuite rembourser lorsqu’ils entrent dans la vie active à hauteur de ce que leur permet leur salaire (les étudiants ne résidant pas en Grande-Bretagne ne seraient également pas traçables, ce qui leur permettrait d’échapper au remboursement). Mais on remarque qu’ils sont principalement utilisés par les familles aisées, selon M. MATHIOT, car les familles des classes moyennes ou plus pauvres sont plus réticentes. Le gouvernent anglais a également refusé de verser des bourses aux étudiants non-anglais. Au-delà du problème de la sélection sociale se pose également le problème de la sélectivité s’il y a de moins en moins d’élèves qui participent au concours. Dans tous les cas, la promotion actuelle finira son cursus avec les frais d’inscription actuels.
MME BAZIN demande comment se positionnent les autres IEP. Réponse : il n’y a pas de cas similaires actuellement.
Pour M LENGAIGNE, les frais d’inscription commencent à être vraiment trop élevés, même s’il n’est pas spécialement favorable à la gratuité. Il demande si aucun effort supplémentaire ne peut vraiment être fait.
Le représentant du Kent répond négativement, et il y a un risque que le département soit fermé s’il présente systématiquement un budget déficitaire.
S’ensuit une discussion sur l’opportunité de geler le partenariat pendant un an le temps de renégocier l’accord ou encore de lancer une prochaine promo le temps de définir notre choix l’année prochaine. L’idée d’une rupture du partenariat commence à être franchement évoquée. Pour M MARDELLAT, cela signifierait la fin de la FIFB pour environ 10 ans car il est très compliqué de retrouver ce type de partenariat.
La contribution au débat de la liste « S & A » par son représentant Pablo VIEIRA : une remarque préliminaire sur le fait que des étudiants se sont effectivement battus contre cette réforme et il est donc anormal que les étudiants français, eux, doivent l’accepter et en faire les frais. Concernant les frais d’inscription, ils mettent aujourd’hui clairement en cause l’existence de la FIFB. M .Mathiot a fait remarqué que les FI voulus par le Kent, non couplés à des aides, mèneraient à une sélection sociale et à une baisse des inscrits au concours. Or, après calculs, même si l’IEP obtient les fonds supplémentaires qu’il demande, nous ne pourrions à peine rembourser tous les boursiers. Donc la sélection sociale continuerait à s’exercer entre tous les autres et cela en utilisant tous nos fonds pour les boursiers. 2- on aurait un budget tellement serré qu’on aurait intérêt à ce qu’il y ait le moins de boursiers possibles en FIFB. Donc la situation déplorée ne changerait finalement pas. Nous souhaitons que la FIFB existe et cette situation nous met également très mal à l’aise mais les faits sont malheureusement là.
M MATHIOT nous a remis la lettre (en anglais) qu’il va adresser au vice-chancelier du Kent dans l’objectif de le rencontrer et d’obtenir des avancées.
La décision définitive devra être prise début février, date de l’ouverture du Concours.
2- Convention de partenariat avec Lille III sur l’agrégation d’histoire
Elle n’est pas votée car il n’y a pas de dimension financière.
Pour M MATHIOT, l’idée est de préparer à l’agrégation d’Histoire, comme on le fait déjà de manière très réussie avec l’Agrégation de Sciences Économiques et Sociales.
3- Projet de convention avec Audencia
M MATHIOT : il faut multiplier les partenariats. Ici, c’est une École de commerce, assez cotée même si elle ne fait pas partie des meilleurs. Le partenariat prendrait 2 formes :
– Une 5ème année dans un Master Audencia pour nos élèves de la majeure, ce qui signifie des « frais d’inscription à l’anglaise ».
– Un « Master of Science » en commun de « Management des Politiques Publiques ». Dans ce cas, chaque étudiant paie dans son Ecole.
M DREYFUS et M ETXEZAHARETTA (Déclic) se demandent pourquoi il n’y a pas de partenariat avec l’EDHEC. Pour Déclic, les partenariats doivent s’inscrire dans une logique territoriale. Il faut insister auprès d’établissements comme l’EDHEC.
Pour M MATHIOT, il faut multiplier les partenariats pour rayonner petit à petit. De plus, il faut que les accords soient équilibrés et sain plutôt qu’une Ecole impose toutes ses conditions et profitent seule du partenariat.
M LENGAIGNE fait remarquer que le partenariat que nous avons avec Lille 2 dans le domaine de la finance (FFBC) est très bien car le diplôme est excellent. Il peut donc y avoir des partenariats Public-Public très intéressants et il ne faut pas voir que les diplômes chers et qui donnent une très bonne image à première vue.
4- Projet de Convention avec John Hopkins University
Introduit par M MARDELLAT. Fait partie des partenariats de très haut niveau. L’université est parmi les meilleurs au monde, de même que le diplôme concerné.
Les étudiants de 4A recevront très prochainement un mail qui les en informera. En concernera 2 / an. Des conditions de niveau en économie et en anglais (100 au TOEFL) sont demandées.
Un an d’étude suffira. Les frais d’inscription sont fixés à … 30 000€. La plupart des étudiants peuvent bénéficier de bourses qui rembourseraient en moyenne la moitié. Cela reste tout de même cher donc il va falloir chercher des dons extérieurs.
M MATHIOT souligne le fait que le reste, et ce sera indiqué dans le mail envoyé aux 4A, sera aux frais des étudiants et non de l’IEP.
III/ Demande de subvention pour le colloque international « Philosophie économique » des 21 à 22 juin 2012 à l’IEP
Voté à l’unanimité
IV/ Affaires financière: Décision Budgétaire Modificative
Il s’agit de nouvelles recettes auxquelles on associe des dépenses (ici de fonctionnement).
M VIEIRA, au nom de la liste « S & A » : nous avons vu que Bouygues nous donne des fonds pour le programme PEI. Une « convention de mécénat » a été signée. Comment se fait-il que ce type de document ne soit pas communiqué dans les documents préparatoires pour le CA, de façon à ce que l’on sache s’il existe des conditions ?
M MATHIOT répond qu’ils ne sont pas obligatoirement communiqués car il s’agit de recettes, et non de dépenses. Ils sont disponibles au bureau de MME LENOIR si nous voulons les consulter. Les conventions de Mécénat sont très courantes et ça n’induit rien en termes de publicité pour Bouygues, dans ce cas.
DBM votée
V/ Fonctionnement général
– Modification de l’article 2 du règlement intérieur. Modification de l’article 2 actuel : » Il est interdit de fumer au sein de l’Institut d’Etudes Politiques de Lille sauf dans les locaux expressément réservés aux fumeurs et dûment matérialisés. L’interdiction s’applique également aux parties découvertes situées à l’intérieur de l’IEP. »
Par
« Il est interdit de fumer au sein de l’IEP de Lille.
Cette interdiction s’étend aux marches de l’escalier d’entrée et aux paliers extérieurs des sorties de secours.
Une tolérance est appliquée dans la cour. »
M MATHIOT justifie cette décision par le fait que la fumée entre dans l’IEP et que les mégots rendent les escaliers particulièrement dégueulasse. Il y aura donc davantage de sévérité à cet endroit de l’IEP.
M FROMONT s’excuse d’une erreur dans la modification. On ne peut parler de « tolérance » administrative.
M QUINART (Déclic) propose donc la modification suivante à l’aliné 2: « Cette interdiction ne s’applique pas dans la cour. »
Avec cet amendement, la modification est proposée au vote.
Voté à l’unanimité (nous avons voté pour bien que cette disposition ne faisait pas tout à fait l’unanimité au sein de notre liste).
– M FROMONT aborde un point qui n’était pas à l’ordre du jour : les « collages sauvages » de l’UNEF à l’extérieur de l’IEP. Déplore l’attitude de l’UNEF qui n’a pas voulu les décoller et les échanges par mails avec Arsène Ruhlmann. Comme le désaffichage n’a pas été fait, il soumettra au CA à ce qu’on retire le local de l’Unef.
M ETXEZAHARETTA (Déclic) dit être choqué par l’attitude de personnes de l’Unef et notamment celle du responsable de l’Unef lillois qui l’a traité de « raciste » et de « nazi ».
MME DUTOIT (Unef) ne cautionne pas ces propos et présente ses excuses, si il veut bien les accepter. Les affiches auraient dû être enlevées après les élections mais ont été recollées par d’autres organisations.
M MATHIOT considère que les 2 élus Unef de l’IEP ont certainement été davantage dépassés que responsables de la situation. Il se permet un élément d’analyse politique : la campagne offensive et disproportionnée de l’Unef s’est certainement ressentie dans leurs scores.
VI/ Questions diverses
Subvention à l’association « Jeu de l’Oie ». Introduit par M LENGAIGNE. Assez urgent car concerne un numéro spécial du 15 décembre sur l’Europe et le projet coûte très cher (en lien avec des journalistes du Monde). Il est proposé de leur accorder 2 500€ parmi le budget des 20 ans.
Voté
Le prochain CA débattra du statut de cette association, principalement gérée par des Anciens.
Points d’information par M MATHIOT:
– Constitution des statuts de « l’Université de Lille ». 4 groupes thématiques vont être constitués avec 3 personnes de l’IEP à chaque fois. En ce qui concerne l’IEP, il y aura 1 étudiant, 1 enseignant et 1 administratif qui devront se tenir au courant.
– Sur le système d’information. Le profil du Directeur du SI va être défini. Une offre d’emploi va être faite aussi bien dans la fonction publique que dans le privé.
– Locaux. Des travaux de sécurité vont être réalisés dans les locaux actuels.
Concernant les locaux futurs, la proposition d’architecte préférée parmi les 3 sera dévoilée publiquement le 1er décembre. Le pré-projet deviendra un véritable projet à partir du 1er février.
– Un projet d’IDEFI (pour en savoir + : http://www.agence-nationale-recherche.fr/investissementsdavenir/AAP-IDEFI-2011.html) est lancé entre les 6 IEP du concours commun et le dossier sera déposé le 16 décembre devant le jury. L’intitulé est pour l’instant le suivant : European School Of Public Affairs (ESOPA).
Partenariat de recherche avec l’IRHIS, laboratoire de recherche de Lille III (comme nous avons des partenariats avec le CERAPS et avec le laboratoire de recherche de Lille I).
L’IEP s’est engagé financièrement à une participation forfaitaire par enseignant-chercheur affilié à l’IRHIS. En échange, l’IRHIS finance des actions ponctuelles d’enseignants-chercheurs de l’IEP.
2 enseignants sont concernés ; la dépense de l’IEP est de 3000€.
Voté à l’unanimité.
Prochaine Commission de Vie Etudiante : 5 décembre [Subventions aux associations]
Prochain Conseil d’Administration (budgétaire) le 13 décembre.