Le logiciel libre n’est pas uniquement une proposition farfelue de gauchistes antiwindowsiens vicéraux. Outre les arguments philosophiques et politiques sur la question, il y a aussi des arguments pratiques.
Aussi, en septembre, la DISIC, le service informatique du gouvernement, a publié une circulaire sur le logiciel libre.
Morceaux choisis de la circulaire :
«l’évolution du logiciel libre est orientée par le besoin utilisateur» (p.5)
«le modèle garantit que la communauté puisse garantir le contrôle» (p.5)
«le modèle permet de créer l’émulation nécessaire à la créativité» (p.6)
«Les coûts dans le modèle du logiciel libre à la volumétrie d’usage […] À cet avantage essentiel, s’ajoutent les avantages de l’indépendance vis-à-vis des acteurds externes. En effet, une remise en concurrence régulière des sociétés de service, pouvant toutes intervenir sur les souches libres, permet de rester dans les prix du marché» (p.6)
«Le logiciel libre n’est pas gratuit mais est souvent moins cher, et surtout, son coût est modulable en fonction de la criticité des systèmes» (p.7)
«Le logiciel libre facilite la mutualisation entre acteurs publics» (p.7)
Les limites du modèle sont, selon cette circulaire, surtout la nécessité de vérifier la vigueur des communautés portant les logiciels libres, ainsi que le fait qu’il faut bien se rappeler que logiciel libre ne veut pas dire logiciel libre de droits.