Globalement, la démarche politique de S&A est celle de promouvoir l’autogestion à l’IEP. L’autogestion comporte deux volets complémentaires : d’un côté, l’existence de services associatifs autogérés et d’une «société civile» palienne, de l’autre, la participation active et effective des étudiants dans les décisions qui les concernent. Cette page présente le projet de S&A en termes de vie étudiante et associative.
Bilan
On a obtenu début 2013 la scission de la Commission Vie Étudiante (CVE) en deux commissions : la Commission d’Aides Sociales et la Commission Vie Associative.
La CVA est composée des 9 élus étudiants. Nous pouvons désormais mener une vraie politique associative à l’IEP. Ce qui va compter dans ce mandat, c’est de finaliser cette réforme. Nous avons rédigé un projet de règlement de la CVA, qui établit des critères transparents et reprenant l’esprit du projet associatif décrit sur cette page. Plus nous aurons d’élus, plus nous serons en mesure de faire en sorte que la décision finale corresponde à nos promesses électorales.
Associations étudiantes
- Soutenir auprès de l’administration la création d’une coordination des associations avec: formations autogérées, un site web commun avec des possibilités d’hébergement pour les diverses associations, matériel en commun (guides, abonnements pour les affiches…) et capacité de représenter auprès de l’administration les intérêts des associations étudiantes de l’IEP notamment dans le cadre de l’administration
- Les militant-e-s syndicaux peuvent fournir des aides techniques et logistiques aux associations pour faciliter la mise en place de leurs activités (partage de locaux)
- Surtout ne pas « sélectionner » entre « bonnes » et « mauvaises » associations
- Exiger que l’administration se conforme à la distinction entre panneaux réservés aux associations et panneaux réservés à l’administration. D’autant que souvent, l’administration recouvre…
Services aux étudiant-e-s:
- Des kebabs à la caféteria? Et pourquoi pas! En tout cas, il faut faire pression sur le CROUS pour élargir les horaires de la cafétaria et y diversifier l’alimentation (notamment pour les végétariens).
- S’opposer à l’intrusion du privé dans l’IEP: rejeter les machines privées de la cafétaria et les remplacer par des services autogérés si le CROUS ne peut les assurer.
- Faire pression pour organiser un vrai service d’orientation des étudiants ; un tel service est d’autant plus nécessaire que la plupart des étudiants arrivent à l’IEP sans trop savoir ce vers quoi ils souhaitent se diriger plus tard. Il ne s’agit pas d’un «career center» à proprement parler, car selon les métiers d’orientateur et de gestionnaire de réseau avec des partenaires extérieurs (pour stages et insertion professionnelle) sont deux métiers distincts.
- Nous pensons qu’un centre d’aide à l’insertion professionnelle ne marche efficacement que lorsqu’il se base sur la participation active des étudiants et du réseau des anciens. La faiblesse du dossier présenté par l’administration nous rend sceptique vis-à-vis de ce projet.
- Tenter de dégager quelques heures de permanence d`un référent médical du SIUMPS : contrairement à ce qu`on peut croire les problèmes médiaux physiques ou psychologiques des étudiants ne sont pas rares
- Lutter contre toutes les formes de discrimination et veiller à l’accessibilité des locaux (notamment dans le cadre du déménagement)
Pour nombre de ces propositions, garder le lien avec Lille 2 (orientation, médecine…) est primordial. Il faut mutualiser les moyens entre les universités et les écoles, au niveau institutionnel comme syndical et associatif ! Nous sommes donc inquiets face à la séparation progressive de l’IEP et de Lille 2 et nous dénonçons violemment le comportement de Lille 2 qui nous facture les salles pour les examens, nous fait payer leurs services informatiques, complique la vie des étudiants (bibliothèque virtuelle difficile d’accès), et dont le représentant se fait souvent remarquer en C.A. par son absence (normal, il doit avoir honte…)
Écologie militante :
- Soutenir la démarche des paniers et promouvoir, comme à Lille I, des paniers solidaires (prix très bas pour les étudiant-e-s en difficulté)
- Rendre obligatoire un cours du 1er cycle sur l’environnement et l’écologie avec une réflexion sur les principes de développement durable/soutenable, de sobriété ou de décroissance (ces cours sont optionnels ou dispensés en master)
- Soutenir toutes les initiatives, étudiantes ou enseignantes, allant dans ce sens
les 4 derniers points, ils servent à quoi? C’est pas SUD qui mettait dans un tract que le master développement soutenable était un truc de la doxa écololibérale (ça m’a vraiment soulagé d’ailleurs, j’aurais peut-être un emploi avec alors)? Moi j’enleverais ces trucs qui n’ont pas de sens. Soit on fait un cours de savoir-vivre dans un monde au bord de l’asphyxie, soit on inclue dans les cours d’éco, de socio, de tout, une vraie réflexion. Mais là, je comprends pas.
Sur le cours sur l`environnement, il serait en effet tout aussi pertinent d`inclure cette dimension en économie, en sociologie voir en pensée politique. L`idée générale de notre proposition(qui reste à débattre) est de montrer aux étudiants les différentes théories(sobriété, décroissance, dévelopement durable ou soutenable) et pas d`en imposer une. Sur les 3 autres points, l`IEP et ses étudiants sont, par nature et par expérience(sic), tolérants mais cette tolérance pourrait très bien un jour se fissurer. Il faudra alors être là pour la défendre. Enfin sur les initiatives, c`est plus pour marquer notre ouverture d`esprit: on n`étudie pas la « pureté idéologique » de ceux qui font le café ou distribuent les paniers bios…